Ambassadeur de France au Conseil de sécurité, François Delattre, lors d’un point de presse dimanche 13 novembre à Beni (Nord-Kivu). Ph MONUSCO/Serge Kasanga
Intervenant mercredi 23 novembre à New York devant le Conseil de sécurité, l'ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre, a évoqué la possibilité d’«une transmission pacifique du pouvoir à l’issue du mandat de Kabila» en RDC. M. Delattre présentait le rapport de la mission du Conseil de sécurité qu’il a dirigée dans ce pays du 11 au 14 novembre dernier.
«La RDC est à un moment charnière: pour la première fois, une transmission pacifique du pouvoir à l’issue du mandat du président est possible. C’est en soit un motif d’espoir. Mais sa réalisation nécessite que toutes les forces politiques du pays parviennent à s’unir pour répondre aux souhaits du peuple congolais», a déclaré FrancoisDelattre.
Pour lui, le dialogue entre les fils et filles de le RDC reste la voie privilégiée pour surmonter les différents qui subsistent.
«Deuxième message que nous avons porté: la tenue d’élections libres, justes, crédibles, ouvertes, transparentes, pacifiques et dans le délai le plus court possible, conforme à la constitution, est attendue par tous», a-t-il poursuivi.
Le diplomate français a par ailleurs appelé l’ensemble des forces politiques à «s’assurer que le pays reste sur la voie de la paix et du renforcement de ses institutions démocratiques.»
Face à ce message, porté de manière très unie par l’ensemble de membres du Conseil de Sécurité, a-t-il indiqué, tous les interlocuteurs du Conseil ont fait part de leur souhait d’éviter un nouvel épisode de violences après les évènements tragiques du 19 et 20 septembre 2016.