«Le groupe parlementaire de l’opposition prend à témoin l’opinion nationale sur la volonté du pouvoir de provoquer des troubles sur toute l’étendue du territoire comme en janvier 2015 par une énième modification de la loi électorale», a dénoncé le président du groupe parlementaire MLC et alliés, Alexis Lenga, qui accuse la MP de «mauvaise foi.»
Le rapport sur le projet de la loi électorale de la commission PAJ [Politique, administrative et juridique] adopté samedi 2 décembre n'a pas fait l'unanimité entre les députés de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle (MP). Pour l'opposition, la question du seuil par exemple doit être élaguée de ce texte.
De son côté, le président du groupe parlementaire PPRD, Paulin Katshongo, estime que par son boycott des plénières, l'opposition ne veut pas aller aux élections.
Face à ces divergences, le président de la chambre basse, Aubin Minaku, a entamé des consultations avec les députés nationaux, afin de tenter de dégager un consensus autour de ce projet de loi avant son vote par la plénière de la chambre basse et son envoi au Sénat pour un second examen.
Aucun compromis n'a été trouvé le premier jour de l'examen de cette loi. Le seuil électoral, la caution de 450 000 FC pour se présenter aux législatives et la machine à voter ont divisé les élus nationaux. Pour eux, le seuil doit être supprimé, la machine à voter doit faire l'objet d'un consensus.
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