Le gouvernement de la République Démocratique Congo a, par le biais de son ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela réagi au sujet du traitement infligé à l'ancien gouverneur de la province du Kongo-Central, Atou Matubuana Nkuluki lors de son interpellation ce samedi 18 décembre à Kinshasa.
Indigné, le gouvernement congolais parle d'un acte qui sape les efforts du président de la République pour l'instauration d'un État de droit.
" Il importe de rappeler à l'opinion nationale et internationale que l'État de droit prôné par le Chef de l'État, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo et pour lequel nous-nous sommes battus, passe par le respect des textes qui régissent notre pays ", a déclaré Albert Fabrice Puela qui condamne avec " la dernière énergie le traitement inhumain et dégradant infligé à ce compatriote qui du reste, bénéficie encore de la présomption d'innocence (art 14, al 2 du pacte international relatif aux droits civils et politiques et art 17 al 9 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour) ".
Pour lui, " quels que soient les faits reprochés à ce dernier ou quelque crime qu'il ait commis, les droits inhérents à sa personne doivent être respectés ".
Pour ce faire, il a indiqué que " des sanctions doivent donc être envisagées contre les auteurs matériels et intellectuels de cette violation des droits humains qui sape les efforts du Chef de l'État et du gouvernement sur le respect des Droits humains ".
Interpellé manu militari par les éléments de la police judiciaire, Atou Matubuana est soupçonné de détournement des fonds publics.
Selon l'inspecteur général des finances, Jules Alingete un montant de 11.356.296.500 francs congolais (5.678.148 dollars) destinés aux " services civils et militaires de sécurité et de justice, ont été détournés par le gouverneur Atou Matubuana Nkuluki.
Carmel NDEO
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