Les provinces du Nord-Kivu et celle du Maï-Ndombe viennent de s'ajouter sur la longue liste des provinces qui connaissent une hausse " inexpliquée " des prix des carburants depuis quelques jours.
A titre illustratif à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le litre d'essence qui se vendait à 2.100 FC, il y a quelques jours, se négocie aujourd'hui à 2.500 FC, voire 2.600 FC. De même, le gasoil est passé de 2.150 FC, à 2.400 FC le litre.
Cette augmentation d'environ 500 FC pour l'essence et 250 FC pour le gasoil est observée dans toutes les stations-services et même auprès de revendeurs à la sauvette communément appelés " Kadhafi ".
Les conducteurs des engins roulants de la ville s'inquiètent de cette situation qui a des répercussions négatives sur le coût de transport en commun ainsi que celui de certains produits agricoles en provenance de l'intérieur de la province.
A Inongo chef-lieu de la province du Maï-Ndombe, le prix d'un litre d'essence vendu à 2.500 (deux mille cinq cents) FC le mois dernier, est passé à 3.000 (trois mille) FC soit une augmentation de 500 FC.
Les conducteurs de mototaxis et les principaux consommateurs de ce produit se plaignent de cette situation en cette période du début de l'année.
En guise de remède à cette situation, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, et de l'Économie nationale, Jean-Marie Kalumba, ont eu une séance de travail le jeudi 19 janvier 2022 à Kinshasa.
À l'issue de cette séance de travail, il ressort qu'une série de mesures sera annoncée dans les prochaines 48 heures pour stopper la pénurie et la hausse du prix du carburant.
Outre le Nord-Kivu et le Maï-Ndombe, cette hausse est également constaté dans les provinces du Haut-Katanga et du Maniema.
Bernard Mpoyi
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