Au cours d'une conférence de presse tenue ce vendredi 07 janvier à Kinshasa, l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) ne décolère pas contre les institutions budgétivore avec à leur tête le Conseil national de suivi de l'application de l'accord de la Saint Sylvestre et du processus électoral (CNSA) dirigé par Joseph Olenghankoy.
Cette ONG a fait révéler ces analyses sur la Loi des finances 2021. Il se dégage qu'il manque 1,25 milliard de dollars nécessaires pour couvrir les besoins réels de la gratuité de l'enseignement de base; des écoles surfacturées à plus d'un million de dollars au Kasaï Oriental dans le cadre des projets financés par le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) par les équipes de la Présidence de la République : le complexe scolaire Kananga et le Complexe Scolaire 4 janvier à Mbuji-Mayi.
L'Observatoire de la dépense publique affirme que " les dépenses de la santé, éducation, agriculture et infrastructures sont restées faiblement payées "au cours de l'année 2021. Il soutient que 80% de décaissement concernent les rémunérations en lieu et place des investissements et que les institutions phares du pays sont trop gourmandes.
La présidence de la République arrive en tête avec 211,6% de dépassement, devant le Sénat (133%), la primature(131%) et l'Assemblée nationale (103%). Ces institutions ont vu leurs dépenses exploser en 9 mois.
Par ailleurs, pour soutenir la gratuité de l'enseignement de base, l'ODEP préconise la suppression des institutions budgétivores.
" Il est possible d'ajouter 100 dollars à l'enseignant, considérant la masse salariale de 824 707 252 $ pour un effectif déclaré de 608 549 enseignants en 2021, si le gouvernement opte pour la suppression des institutions budgétivores, telles que le CNSA et réduire son train de vie ", propose cette ONG.
Dominique Malala
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