La famille de Moïse Mugenyi Kabagambe gérera le kiosque Tropicália, où le jeune congolais a été assassiné le 24 janvier dernier. L'information a été confirmée par le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, samedi rapporte le média brésilien " Correio Braziliense ".
" Autre changement important, la gestion d'un des kiosques sera offerte à la famille de Moïse. Nous oeuvrons pour que Rio soit véritablement antiraciste, plus juste, plus accueillante et offre des chances égales à tous ", peut on lire sur le compte twitter de la marie de Rio de Janeiro.
Toujours selon notre source, la proposition est venue de la mairie de Rio de Janeiro elle-même et vise à transformer le kiosque, situé à Barra da Tijuca, zone sud de la capitale, en un mémorial.
" Les kiosques Biruta et Tropicália, en bordure de Barra, seront transformés en mémorial au congolais Moïse Kabagambe et à la culture africaine. L'initiative du secrétaire aux Finances, en partenariat avec Orla Rio, créera un lieu d'hommage et générera des emplois pour les réfugiés ", renchéri la même source.
Le maire de Rio de Janeiro Eduardo Paes a indiqué que le lieu doit subir des rénovations et la nouvelle façade fera honneur à la culture congolaise et africaine.
En outre, la Commission des droits de l'homme du Sénat (CHR) brésilien s'est réunie lundi 07 février et a approuvé, lors d'un vote symbolique, la demande qui appelle à une audition publique au Congrès fédéral pour débattre de la violence contre les migrants et les réfugiés au Brésil, en référence au meurtre du Congolais Moïse Kabagambe, le 24 janvier, à Barra da Tijuca, dans l'ouest de Rio.
Moïse Kabagambe, qui est arrivé au Brésil en tant que réfugié à l'âge de 11 ans, travaillait au kiosque Tropicália, à Barra da Tijuca, Zone Ouest de Rio, le 24 janvier, et était payé quotidiennement. Il a été battu à mort après avoir été facturé pour deux jours de service non rémunéré. Un rapport de l'Institut médical légal (IML) a montré un traumatisme à la poitrine, avec contusion pulmonaire, causé par une force contondante. Le corps du Congolais de 24 ans a été retrouvé attaché à une échelle.
Les trois hommes impliqués dans le meurtre de Moïse Kabamgabe devraient répondre pour double homicide intentionnel qualifié en plus de vouloir tuer, la victime était incapable de se défendre et a été cruellement assassinée.
Carmel NDEO
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