Des forces de l'ordre sont déployées dans plusieurs places publiques de la ville de Goma ce mardi 26 juillet depuis la matinée pour contenir les manifestants en colère, qui exigent le départ des Casques bleus de la MONUSCO accusés d'inaction face à l'insécurité et aux groupes armés qui multiplient les exactions dans l'est de la RDC.
Alors que les activités socio-économiques restent paralysées, les réactions se multiplient. L'opposant Martin Fayulu, s'est dit préoccupé par la situation qui prévaut actuellement dans le Nord-Kivu et exige au Conseil de sécurité de Nations-Unies et aux gouvernants de " fait " à prendre leurs responsabilités.
" La situation qui prévaut actuellement dans le Nord Kivu nous préoccupe. Nous comprenons le ras le bol de la population, victime de tant d'agressions mais l'invitons à manifester pacifiquement. Les gouvernants de fait et le Conseil de sécurité doivent prendre leurs responsabilités ", a déclaré Martin Fayulu.
Lourd bilan
Au moins 5 morts et une cinquantaine de blessés, le bilan provisoire annonce le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya. Aussi les manifestants ont cassé les vitres, les murs et pillé des ordinateurs, des chaises, des tables et autres objets.
Condamnant les actes de vandalisme, le président de l'Écidé dit comprendre le ras le bol de la population, " victime de tant d'agressions " mais les invite à manifester pacifiquement.
" Goma, au moins 5 morts, une cinquantaine de blessés, nous reviendrons dans la journée avec Khassim Diagne (représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies, ndlr) dans un briefing spécial avec sur le bilan humain, matériel ainsi que les conséquences à tirer. Nous ferons aussi le point du processus de retrait déjà entamé de la MONUSCO " lit-on sur le compte Twitter du porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya.
Dominique Malala
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