Comme à l'accoutumée, il prend le temps d'échanger avec les citoyens qui profitent du moment pour présenter leurs doléances.

Parmi eux, un certain Muhizi Anatole. Avec un aplomb, il présente son récit assaisonné d'émotions. Mais le mensonge ne durera pas.

Un dicton dit a malin, malin et demi. Mais il y a des excès qui sont insupportables, voire inacceptables. Se préparer a s'adresser au Chef de l'Etat et à prendre le risque de mentir publiquement à face caméra, il fallait oser.

La sanction du mensonge nécessite que son usage permette de parvenir a une fin prohibée par la loi. Il y a plusieurs infractions dans la démarche de Muhizi Anatole. La mauvaise foi caractérisée et une tromperie employée pour se soustraire de ses obligations.

Ce Muhizi Anatole va l'apprendre a ses dépens et pourrait le payer cher. Il a voulu porter atteinte aux droits d'autrui.

Il a inversé la situation, se rendant victime alors qu'il avait perdu le procès. Les investigations menées par l'organe compétent indiquent qu'il avait perdu le process et que la justice avait ordonnée son expulsion de la maison en litige.

Le service des investigations n'a pas tardé a découvrir la supercherie.

Et il est en détention préventive a la station de police de Remera pour faux et usage de faux en écriture.

La maison en litige avait été donnée en hypothèque par Rutagengwa Jean Leon a la Banque Nationale pour un prêt de 31.000.000 frw.

Ce dernier a eu recours a des faux documents que le tribunal a découvert et l'a condamner.
Les investigations continuent pour permettre d'appréhender tous ceux qui ont participer aux manœuvres.

Il semblerait par ailleurs que cette maison ait fait l'objet de passation entre plusieurs personnes suite a des opérations dites banque Lambert pourtant prohibée.

Anatole Muhizi tombe sous le coup des articles 262 et 276 du code pénal.



Source : https://fr.igihe.com/Arrete-pour-mensonge-public-devant-le-Chef-de-l-Etat.html