Une incursion des présumés Yaka a causé la mort de quatre civils par lesquels une infirmière. Les assaillants ont également brûlé plusieurs localités la nuit du mercredi 12 octobre, au village de Kisia-Kambulu, dans le territoire de Bagata dans la province de Kwilu.
En effet, le week-end dernier, les villages Kimpana et Muanango ont été également incendiés au passage de ces assaillants qui seraient venus de Maï-Ndombe.
" C'est devenu une promenade de santé. On a l'impression que ni le gouvernement provincial ni le gouvernement central ne veut donner les moyens pour que la police arrive à sécuriser ces coins devenus une zone de repli pour ces bandits de grand chemin. Depuis qu'on a envoyé des militaires dans la zone de Mongata, ils ont traversé et ne sont pas inquiétés. Maintenant, les Teke commencent à considérer que ce sont des Mbala qui se sont associés à ces quelques Yaka pour brûler leurs maisons ", alerte le député national Jean-Bosco Mambu.
Selon la même source, ces assauts ont causé des milliers de déplacés " errant sans aide humanitaire ", mais aussi plus de 10 mille enfants en décrochage scolaire.
Les droits fonciers réservés aux autorités coutumières seraient la pomme de discorde qui aurait déclenché ce conflit intercommunautaire entre les populations Teke et les Yaka, dans le Grand Bandundu, éclaté depuis quelques mois, causant au passage une centaine de morts dont les éléments de forces de l'ordre et plusieurs milliers de civils déplacés.
Raphaël Firio
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