La population locale dans le territoire de Shabunda au Sud-Kivu a mal accueilli la décision de la MONUSCO, pour la fermeture de sa base du contingent indonésien, évoquant plusieurs bienfaits de la mission onusienne dans cette entité.
En effet, c'est au début de la semaine qu'une équipe conjointe Monusco-gouvernement provincial du Sud-Kivu a annoncé la nouvelle devant la communauté locale au chef-lieu du territoire. Selon des sources locales, cette annonce plonge la population du coin dans l'angoisse, au regard des réalisations de ces casques bleus.
En outre, sur le plan sécuritaire, la population évoque l'affaiblissement des groupes armés à la suite de la présence des soldats de la paix.
" Pour ce qui est de la sécurité, nous déplorons le départ de la Monusco. Car, elle était là juste pour essayer de nous amener les informations par-ci par-là. Et grâce aux informations de la Monusco, les FARDC en tout cas se déployaient un peu partout. Et aujourd'hui, nous respirons; sauf nous avons toujours déploré le phénomène coupeurs de route mais pour le reste, jusqu'ici en tout cas la sécurité est au bon fixe ", témoigne l'administrateur du territoire de Shabunda, Benjamin Feruzi Biimpa.
Cependant, la MONUSCO assure que " tout projet déjà inscrit à son agenda ne sera pas complétement abandonné entre les seules mains de la population de Shabunda ", notamment avant la mise en œuvre du projet de réhabilitation du tronçon de la route Matili -Shabunda, long de 16 kilomètres.
Raphaël Firio
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