Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est présenté, ce mardi 22 novembre, devant la presse pour faire un briefing sur la situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est et sur l'arrivée de la force régionale en République Démocratique du Congo.
Selon lui, le gouvernement la République est sensible à l'opinion congolaise qui a des inquiétudes sur l'arrivée des armées étrangères au regard des expériences du passé mais, souligne-t-il, " la volonté de départ du Chef de l'État en acceptant ce principe parce qu'il fallait traiter des menaces conjointes ".
" Vous voyez par exemple la question des ADF, comment elle est traitée conjointement avec des troupes ougandaises parce que les problèmes sécuritaires que nous avons c'est des problèmes qui sont aussi transfrontaliers dans un élan évidemment, c'était vraiment dans un esprit de sincérité. On se dit avec le Burundi dans le Sud-Kivu, il y a des forces négatives qui sont hostiles à la sécurité du Burundi, voyons voir comment nous travaillons ensemble pour y mettre. C'est des situations provisoires", a laissé entendre Patrick Muyaya.
D'après lui, en effet, ce qu'il faut savoir qu'aucune force viendra opérer en République Démocratique du Congo, sans les forces armées de la RDC. Pour lui, ces forces viennent en appui pour une période donnée.
"Vous voyez que nous sommes dans un programme de montée en puissance des forces armées, on vous a parlé de la loi de programmation militaire, on vous a parlé de la nouvelle politique de défense mais reconstruire une armée est une activité qui prend beaucoup de temps. Et actuellement, on a commencé le programme de recrutement mais le temps de recruter ces jeunes et qu'ils soient prêts aller au front c'est 6 à 9 mois de préparation. Et donc, préparer une armée pour un pays comme la RDC est une tâche ardue, budgétivore mais est une tâche à laquelle nous nous sommes abstrait pour laquelle nous allons chaque année augmenter le budget. Et donc, il faut considérer que les opinions des uns et les autres seront considérées de toute évidence parce que nous sommes à l'écoute de la population… Pour du reste, nous allons continuer à travailler pour renforcer nos forces qui sont les seules qui pourront véritablement protéger l'indépendance et l'intégrité de notre territoire", a indiqué le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.
Christian Okende
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