Alors qu'ils ne faisaient que leur travail quotidien, des journalistes ont été brutalement interpellés par la police nationale congolaise ce jeudi 1er décembre à Goma lors d'une manifestation de la société civile et les mouvements citoyens contre les forces de l'EAC.
La marche se déroulait pourtant bien, la police urbaine sous l'encadrement du commandant du commissariat de la police de Goma, avant que le commissaire provincial de la police au Nord-Kivu n'arrive pour tout interdire.
" Plus de marche, pas de caméras… ", a-t-il tranché avant de donner l'ordre à la police d'interpeller les journalistes qui tentaient d'allumer leurs caméras pour filmer.
Au moins 7 journalistes ont été tout de suite brutalisés puis interpellés. Emmenés à bord d'une jeep de la police jusqu'au commissariat.
Certains professionnels ont perdu leurs matériels lors de cette opération, d'autres encores blessés, c'est le cas de Moses SawaSawa, un freelance photojournaliste qui a vu son bras touché et sa caméra complètement endommagée.
" Je ne saurai pas vous informer ? Non, un peu blessé et ma caméra brisée par les éléments de l'ordre " a-t-il écrit sur Twitter.
Je ne saurais pas vous informer??? Non, un peu blessé et ma caméra brisée par les éléments de l'ordre, allô @PatrickMuyaya je continue à informer la population ou je laisse tomber, j'ai pas des machettes ou une autre arme que ma caméra malheureusement pr moi😠pic.twitter.com/xzei6jjULm
â€" Moses Sawasawa (@moses_sawasawa) December 1, 2022
Le point focal du Journalisme en Danger mis au courant a indiqué que les journalistes interpellés ont été quelques instants après, relâchés.
Le gouvernement en place, à travers le ministre de communication et media a toujours prôné la liberté de presse, ces journalistes et d'autres disent attendre la réaction des autorités congolaises quant à ce " traitement " contre le professionnel de media.
Merveilles Kiro
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