Le Comité national du Parti Envol s'est réuni, ce samedi 17 décembre pour évaluer la première phase de ses missions d'opération de redynamisation des structures de base en vue d'assurer la préparation des élections 2023 dans le cadre de la feuille de route du parti.

Dans une déclaration faite devant la presse, ce parti cher à Delly Sesanga estime que la nation congolaise souffre de la mauvaise qualité de la gouvernance "clientéliste" actuelle de l'Union Sacrée.

" Partout règne l'anarchie et le chaos. Les congolais sont abandonnés. L'échec du régime est patent. Les cadres Envol qui se sont rendus dans les provinces du Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Kwango, Équateur et Kasaï-Central ont constaté partout, la misère indescriptible et et l'absence de perspective pour nos populations", a déclaré le Porte-parole du Parti Envol, Rodrigue Ramazani.

D'après le Parti de Delly Sesanga, le drame humanitaire à l'Est du pays notamment dans le camp des déplacés de Kanya-rutshinya où une délégation a fait le déplacement indique le chaos du régime actuel.

Aussi, dit-il, la situation du territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe qui a traversé dans les provinces voisines du Kwilu et Kwango n'est guère meilleure. À Kinshasa, selon l'Envol, les dernières pluies diluviennes ont davantage prouvé l'absence d'un plan de protection des congolais contre les catastrophes, face à l'incurie des différents gouvernements en matière de la politique de la ville.

" En tout, le pouvoir peine à rencontrer les attentes du peuple. Mais pour cacher son incapacité à améliorer les conditions de vie de notre peuple, le pouvoir utiliser la terreur et la violence physique, contre la population et les opposants, dans le seul but de museler les opinions contraire, en cette veille de l'année électorale", a dénoncé le parti Envol.

De ce fait, il a informé que Delly Sesanga a été victime des violations de ses droits fondamentaux ainsi que des menaces d'atteinte à son intégrité physique durant son dernier séjour du 6 au 13 décembre dans la ville de Kananga au Kasaï-Central, au motif qu'il aurait nourri une ambition Présidentielle pour la RDC.

Face à ce qu'il qualifie de barbarie, l'Envol a appelé tous les démocrates à se lever pour barrer la route à la régression de la démocratie en RDC et faire obstacle à ce qu'il qualifie liquéfaction des acquis des luttes pour la démocratie et l'état de droit en RDC.

" L'envol tire la sonnette d'alarme et informe l'opinion nationale et internationale dont le bureau des Nations-Unies aux droits de l'homme sur les violations massives de droit de l'homme a été saisi que les attaques planifiées, exécutées par les milices politiques sous la protection des responsables politiques du régime contre des personnes ciblées en raison de leurs appartenances politique et leurs origines sont susceptibles de conduire à des violations massives de droit de l'homme, constitutives de crimes graves, comme le renseigne l'histoire récente de notre pays. L'Envol appelle les congolais et congolaises à ne pas céder à ces intimidations qui augurent une année électorale tumultueuse, mais à se préparer à imposer un vrai changement politique, susceptible de remettre le pays sur les rails d'un État moderne, efficace, avec un pouvoir responsable qui s'assume et protège", lit-on.

Christian Okende

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