Après des tirs et des détonations à l'arme lourde et automatique, entendues ce lundi 9 janvier matin, une accalmie règne dans le secteur de Kazaroho sur la nationale numero 2, groupement de Tongo dans la chefferie de Bwito, à Rutshuru-Centre et dans la cité de Kiwanja, province du Nord-Kivu.
Il s'agissait des accrochages entre les rebelles du M23 et les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), actifs dans le groupement de Tongo.Â
C'est aux environs de cinq heures du matin que ces détonations à l'arme lourde et des crépitements des balles d'armes légères et automatiques ont ont retenti à Kiwanja plus précisément. Ces détonations et crépitements se sont également faits entendre jusqu'aux villages environnants, attestent les habitants en vive panique.
Les accrochages entre ces deux groupes armés étrangers ont lieu dans le village Kazaroho, groupement Tongo, où les miliciens du FDLR sont toujours actifs. Les terroristes du M23 ont heurté une résistance des rebelles hutus rwandais, alors qu'ils souhaitaient s'approvisionner en vivres dans leurs champs environnants.
Présentement, aucun bilan de ces accrochages n'est disponible et la situation semble revenir à la normale dans la zone.Â
Mais vers le village Kisharo, sur le front Ouest, les combattants Maï-Maï, expulsés par les M23 la semaine dernière à Nyamilima, sèment la terreur en s'en prennant impunément à la population locale constituée essentiellement des hutus, rapportent les sources locales.
Cependant, les chefs coutumiers de la région s'inquiètent et redoutent l'exacerbation des conflits ethno-tribaux alors que le territoire de Rutshuru est sous occupation des rebelles du M23.Â
Odon Bakumba
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