Le ministre de l'intérieur, du développement communautaire et de la Sécurité publique, Martin Ntinteretse, dans une conférence de presse a annoncé que ceux qui ont délivré cette information sont ceux qui veulent déstabiliser la population, et a rassuré que la sécurité du pays est bien gérée.

Dans cette déclaration, qui est toujours sur le site Internet de l'ambassade, les Etats-Unis avaient averti les Américains qu'il y aurait des zones du Burundi qu'ils devraient éviter de visiter en raison du manque de sécurité. Parmi ces endroits soulignés par les Etats-Unis, il y a : l'ancien grand marché de Bujumbura et des provinces voisines de la forêt naturelle de la Kibira telles que Cibitoke, Bubanza et Muyinga.

Les crimes qui pourraient être commis, sur la base des enquêtes des agences de renseignement américaines, seraient : meurtre, kidnapping, vol de voiture, attentats à la bombe, vol à main armée, etc.

Selon les États-Unis, les auteurs de ces crimes menacent souvent les ressortissants étrangers avec de la monnaie en devises étrangères et des objets de valeur. L'annonce de l'ambassade américaine a montré que la police burundaise a peu de moyens et de connaissances pour combattre ou lutter contre ces crimes.

Le gouvernement burundais a annoncé que la situation de paix et de sécurité est bonne dans tout le pays et qu'il n'y a aucune crainte qu'il y ait des attaques de criminels.

Martin Ninteretse a déclaré que l'ambassade des Etats-Unis n'a pas encore présenté officiellement leurs inquiétudes au gouvernement burundais. Il les assure que la sécurité dans ces régions du pays n'est pas troublée. Il continue en disant que ceux qui présentent ces problèmes ont l'intention de détruire le pays.

Les États-Unis précisent que "les frontières peuvent être fermées sans préavis".

Certains experts de la sécurité et du mouvement contre les armes légères circulant dans les populations de la région des Grands Lacs estiment que le Burundi n'ignore pas cette situation à laquelle les Etats-Unis font allusion pour avertir ses ressortissants.

Le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique a déclaré que les agents de sécurité vont pouvoir surveiller de près ces informations selon lesquelles la sécurité pourrait être perturbée.

Le Burundi insiste que la preuve de la sécurité dans le pays, ce sont les différentes réunions qu'il a récemment tenues. Il revient ici sur le sommet extraordinaire des chefs d'Etat membres de l'EAC, dans laquelle 6 présidents ont participé à Bujumbura, sa capitale économique.

La force de défence dans la Province de Cibitoke
Martin Ninteretse, Ministre de L'intérieur et de la Sécurité Publique

Franck Espoir Ndizeye



Source : https://fr.igihe.com/Le-Burundi-a-rejete-la-declaration-des-Etats-Unis-mettant-en-garde-contre-l.html