Il a tenu ces propos après qu'un groupe qui comprenait entre 12 et 14 soldats des FARDC ait ouvert le feu sur la frontière de la Rusizi a l'ouest du Rwanda, après avoir violé la zone neutre a cheval sur la frontière commune. La riposte des Forces de défense rwandaises, RDF, a provoqué la fuite des assaillants.
Lors d'une émission à RBA, il a déclaré : " en premier lieu, il n'y a pas de guerre parce que le Rwanda ne veut pas entrer en guerre. Le Rwanda l'a dit et il le répètera encore. C'est un conflit qui doit être résolu grâce au dialogue. Mais s'il est menacé, le Rwanda se défendra ".
Mukuralinda a déclaré que le gouvernement congolais pourrait annoncer à sa population que ce sont les forces de sécurité rwandaises qui ont violé la zone neutre ou autres.
Après la fusillade, le gouvernement congolais a publié une déclaration selon laquelle une fusillade avait eu lieu entre la Police Nationale Congolaise (PNC), les FARDC et des gangs criminels basés dans des zones proches de la frontière.
" Ce 15 Février 2023, a l'aube, il s'est produit au Poste Frontalier de Rusizi II, à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, un incident consécutif à l'altercation entre les éléments de la PNC, ceux des FARDC et une bande de criminels qui fuyaient, après avoir tenté d'opérer dans le quartier avoisinant la frontière. Pendant leur fuite, il y a eu des échanges de tir entre les forces de défense et de sécurité de la RDC et ces hors la loi, porteurs d'armes à feu ". Lit-on dans ce communiqué.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle provocation se produit de la part de l'armée congolaise.
Depuis l'année dernière, les agressions des FARDC ont occasionné la mort des trois militaires congolais qui avaient violé la frontière du Rwanda en y lançant des attaques.
Henriette Akimana
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