Des affrontements entre les Forces armées de la République (FARDC) et les terroristes du M23 ont repris, ce mercredi 1er février, sur deux lignes de front des territoires de Masisi et de Rutshuru. Précisément, ces combats se déroulent dans la cité de Ndondo, à deux kilomètres au nord de la cité et les terroristes occupent une position stratégique sur la colline de Rusinga, rapporte Radio Okapi.
Les terroristes occupent plusieurs autres positions notamment à Mubuu, Kahe, Kyumba, Sabairo, Kihonga au nord, mais aussi dans les plantations des particuliers vers Kitobo, et les collines de Nyakabingu où, d'après les sources concordantes, ces miliciens ont installé des armes lourdes.
Cependant, sur l'axe Kitshanga-Mwesso, les FARDC et les forces d'autodéfense exercent une pression depuis trois jours sur les M23 soutenus par le Rwanda, afin de les déloger de Kitshanga que ces derniers occupent depuis quatre jours déjà.
Par ailleurs, cette situation a provoqué le déplacement de presque la totalité de la population de Kitshanga. Malgré les appels demandant le retour des habitants, la cité est toujours vidée de sa population à 90%.
D'autres combats signalés vers la chefferie Bwito, dans le territoire de Rutshuru. Ici, des terroristes font usage des armes lourdes dans les combats qui les opposent aux FARDC tel que ce matin, rapportent les sources locales de cette chefferie.
Ces combats ont progressé jusqu'à atteindre Kishishe, où un habitant a été tué ce mercredi matin par une bombe, affirme Issac Kibira, un notable de Bambo, à Rutshuru. Il précise que la population s'est échappée de la région pour essayer de regagner Chahi, Kirumba et Bambo Nord.
La société civile de la région plaide pour l'ouverture d'un couloir humanitaire afin de permettre l'acheminement d'une assistance aux déplacés qui sont nombreux, bloqués dans la contrée.
Odon Bakumba
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