Les groupes armés actifs dans le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu ont exprimé leur volonté d'abandonner la lutte armée et d'adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS), indiquent vendredi 24 février, des acteurs de la société civile et des services étatiques de ce territoire.
D'après ces acteurs de la société civile, ces combattants n'attendent que l'aval des responsables de ce programme pour concrétiser leur volonté de se désarmer.
En effet, ce constat a été dégagé lors d'un café politique tenu à Kalehe jeudi, par la section des Affaires politiques de la Mission onusienne en RDC (MONUSCO) au Sud-Kivu. L'échange a regroupé les représentants de plusieurs couches sociales et des services étatiques de Kalehe, indique Radio Okapi.
Les couches sociales qui ont participé aux échanges ont émis le vœu de voir le P-DDRCS s'implanter rapidement à Kalehe pour s'occuper de plus de 185 combattants locaux volontaires au désarmement, démobilisation et à la réintégration socio-économique.
Le message a été bien reçu par le coordinateur adjoint du P-DDRCS au Sud-Kivu, lequel a rappelé le rôle de ce programme du gouvernement qui s'intéresse à la désactivation des groupes armés locaux et étrangers.
Ce dernier indique également que les bandits armés qui tuent et pillent dans Kalehe seront aussi identifiés au niveau du P-DDRCS.
Dans cette optique, Claude Magaju, secrétaire exécutif de la chefferie de Buhavu a soutenu que la population de Kalehe souhaite que le programme passe rapidement à l'action et l'administrateur de ce territoire, Thomas Bakenga reste d'avis que le développement de son entité repose sur la sécurité et les infrastructures routières.
Odon Bakumba
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