Abayisenga fait également l'objet d'une action en justice pour un autre incident au cours duquel il aurait tué un prêtre dans l'ouest de la France en 2021.
Bien que le tribunal ait reconnu que l'accusé n'était pas sain d'esprit lorsqu'il a déclenché l'incendie, il lui a interdit de porter des armes et de séjourner dans l'ouest de la Loire-Atlantique pendant cinq ans.
Son avocate, Me Meriem Abkoui, a déclaré que les réponses de son client à l'audience manquaient parfois de cohérence et que sa responsabilité pénale était discutable, selon AFP.
Abayisenga avait reconnu avoir provoqué l'incendie, affirmant qu'il avait "perdu le contrôle" après avoir été agressé dans la cathédrale en 2018. Il est arrivé en France en 2012 et a été bénévole pour le diocèse local.
Il a reçu un ordre de quitter la France en 2019, ce qui l'aurait profondément troublé, provoquant une "énorme colère et d'un sentiment de vengeance liés à sa situation administrative", selon la procureure Véronique Wester-Ouisse.
Le tribunal a reconnu les problèmes de santé de l'accusé, notamment ses difficultés d'audition, son incontinence, ses problèmes pulmonaires et ses troubles de l'alimentation.
Les dégâts causés par l'incendie s'élèvent à plus de 40 millions d'euros.
Henriette Akimana
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