Selon le porte-parole de ces députés, les forces spéciales des FARDC ont ouvert le feu à bout portant sur des jeunes pacifiques et non armés, tuant plus de 25 jeunes par balles et par noyade, faisant des blessés graves et des personnes portées disparues.
Cependant, les témoignages recueillis sur place rapportent deux versions contradictoires sur les circonstances de ce drame, selon la Radio Okapi.
D'après le parti politique des victimes, l'UNAFEC, elles assistaient à une réunion hebdomadaire lorsqu'elles ont vu des soldats armés tenter de les disperser. Dans la dispute qui a suivi entre les deux parties, les soldats ont ouvert le feu sur ces jeunes non armés.
D'autres sources rapportent que les jeunes ont harcelé les passants et volé certains de leurs biens.
L'une des victimes aurait alerté les militaires positionnés à quelques encablures, et ceux-ci auraient essuyé des projectiles de la part des jeunes.
Un soldat aurait été blessé à la tête et ses camarades ont tiré des coups de semonce pour tenter de poursuivre et de disperser les jeunes.
Cependant, deux personnes sont mortes, d'autres ont été blessées et 12 jeunes se sont jetés dans la rivière Naviundu dont 12 se sont noyés.
Henriette Akimana
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