Il est important de traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l'homme et du droit humanitaire.

Les tribunaux nationaux et internationaux auraient pu jouer un rôle dans la poursuite des responsables, en veillant à ce qu'ils soient jugés équitablement et selon les normes internationales.

Les victimes de violences devraient recevoir une réparation adéquate pour les dommages subis. Cela pouvait inclure des indemnisations financières, des soins médicaux et psychologiques, et des mesures de réhabilitation sociale et économique.

Les réparations auraient pu contribuer à rétablir la confiance et la dignité des victimes et à promouvoir la réconciliation.

En RDC on aurait pu s'attendre à ce que la priorité soit donnée à traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l'homme et du droit humanitaire.

Les tribunaux nationaux et internationaux auraient pu jouer un rôle dans la poursuite des responsables, en veillant à ce qu'ils soient jugés équitablement et selon les normes internationales.

A défaut, la mise en place d'une commission vérité et réconciliation pouvait contribuer à révéler les faits entourant les crimes commis et à établir un consensus sur les responsabilités. Cela aurait permis de créer un espace pour le dialogue et la compréhension mutuelle entre les parties prenantes.

Le soutien de la communauté internationale, y compris des organisations régionales et internationales, se serait inscrit dans cette démarche pour canaliser les efforts de justice transitionnelle et de réconciliation.

Voilà que c'est raté. Le gouvernement congolais par un tout de passe passe vient d'incorporer les groupes armés au sein des FARDC, mettant la charrue avant le bœuf.

Faisant l'impasse sur un processus essentiel qui aurait pu jeter les bases d'une réconciliation durable et d'une paix a long terme.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Adieu-a-la-justice-transitionnelle-et-la-reconciliation-en-RDC.html