Le ministre de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a reçu mercredi 05 avril, dans son cabinet de travail, l'ambassadeur de France accrédité en République démocratique du Congo, Bruno Aubert.
Au sortir de cette rencontre, le diplomate français a révélé que cette rencontre a essentiellement tourné autour de la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République démocratique du Congo et la volonté de Paris à soutenir les processus de paix dans la région.
" Nous avons passés en revue la situation, principalement la crise dans l'Est de la RDC, l'état des processus régionaux, les processus de Luanda et de Nairobi, et j'ai fait part au ministre d'État de la disponibilité toujours intacte de la France à être utile, à continuer à accompagner le processus, à continuer à être toujours active en faveur de la RDC et de sa souveraineté que ce soit ici à Kinshasa, dans le cercle régionaux et à New-York [ndlr. siège des Nations unies] ", a-t-il déclaré.
Poursuivant ses propos, Bruno Aubert a vivement insisté sur le fait que les différentes résolutions des rencontres des Chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) vont tous dans le sens de résoudre la crise dans la region de façon diplomatique grâce à un dialogue entre toutes les parties prenantes.
" Nous sommes pour le dialogue, des solutions politiques et diplomatiques aux crises, donc il est important de dialoguer bien évidemment. Je crois que tout ça était clairement tracé par le communiqué de Luanda du 25 novembre et réitéré d'une certaine manière, precisé le 17 février par les Chefs d'État africains à Addis-Abeba où les échéances ont été fixées [â¦] Ceux qui ne joueront pas le jeu du plan de Luanda s'exposent à des sanctions ", a-t-il martelé.
Pour l'ambassadeur français, il faut en quelque sorte mettre en uvre toutes ses résolutions et en même temps vérifier le progrès sur le terrain en sorte que le cessez-le-feu soit respecté, mais également que le retrait du M23 soit effectif, y compris son cantonnement.
En outre, Bruno Aubert a également indiqué compter sur " l'influence et la maîtrise des enjeux socio-politiques de la région " de l'actuel ministre de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi afin de convaincre les différents groupes armés locaux uvrant particulièrement dans l'Est du pays, à intégrer le Programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).
Monge Junior Diama
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