Il est erroné de réduire la gouvernance de Kagame à une tyrannie. Sous sa présidence, le Rwanda a connu un développement économique et social remarquable. En effet, le pays a enregistré une croissance économique constante et une réduction significative de la pauvreté.
Le Rwanda est également devenu un modèle de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption en Afrique. La stabilité du pays est un atout précieux pour la région des Grands Lacs, souvent en proie à des conflits.
En outre, l'article de Sundaram ignore les efforts considérables déployés par le gouvernement rwandais pour promouvoir la réconciliation nationale et l'unité après le génocide commis contre les Tutsi du du Rwanda en 1994.
Le Président Kagame a uvré pour établir un système judiciaire équitable et à encourager les Rwandais à travailler ensemble pour reconstruire leur pays. Le Rwanda a également investi massivement dans l'éducation et la santé, améliorant ainsi la qualité de vie de sa population.
Sundaram prétend que les dirigeants occidentaux soutiennent Kagame par crainte des réparations pour les crimes coloniaux. Cependant, il néglige le fait que le Rwanda a réussi à attirer des investissements étrangers et à nouer des partenariats avec des organisations internationales grâce à sa stabilité, sa bonne gouvernance et sa croissance économique. Le partenariat entre le Rwanda et l'Occident repose sur des intérêts mutuels et non sur un sentiment de culpabilité colonial.
L'auteur critique également le fait que le président Kagame ait été invité à parler des droits de l'homme dans des universités prestigieuses comme Harvard, Yale et Oxford. Toutefois, cela témoigne de la reconnaissance internationale des efforts du Rwanda pour promouvoir la justice et la réconciliation après le génocide. Kagame a également été félicité par des personnalités politiques pour son leadership et sa vision.
En ce qui concerne les allégations selon lesquelles les journalistes et les opposants politiques sont persécutés, il est important de reconnaître que le Rwanda a vécu un traumatisme national sans précédent avec le génocide. La stabilité et l'unité nationale sont des priorités pour le gouvernement rwandais. Le pays a également fait des progrès dans le domaine de la liberté de la presse et du développement des médias ; avec la création d'un environnement médiatique de plus en plus diversifié et la libération d'un certain nombre de prisonniers, pourtant condamnés en justice.
Il est essentiel de considérer l'ensemble du contexte historique et les défis auxquels le pays est confronté depuis la fin du génocide. Il est également crucial de souligner les succès remarquables du Rwanda en matière de développement économique et social, de réconciliation nationale et de gouvernance, n'en déplaise à Sundaram et compagnie.
Au lieu de se concentrer sur une vision négative et caricaturale du président Kagame, il serait plus pertinent de reconnaître les progrès significatifs accomplis par le Rwanda et d'encourager un dialogue constructif sur la manière de surmonter les défis restants. Les partenariats internationaux, y compris ceux avec l'Occident, sont essentiels pour aider le Rwanda à continuer sur la voie du développement durable et de la paix.
En somme, l'article d'Anjan Sundaram présente une vision déformée et simpliste de la situation au Rwanda et du Président Paul Kagame. Les réalités complexes du pays et les avancées réalisées depuis la fin du génocide méritent une analyse plus nuancée et équilibrée.
Il est en outre crucial de soutenir et d'encourager les efforts du Rwanda pour assurer la paix, la stabilité et le développement, plutôt que de se concentrer sur des critiques infondées et dénigrantes.
Kayonga J.
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