La transmission de la mémoire du génocide contre les tutsi aux jeunes est un processus continu qui nécessite un engagement et un effort constants. Il est important de travailler ensemble pour préserver cette mémoire et assurer un avenir plus pacifique et respectueux des droits de l'homme au Rwanda.

Les témoins directs peuvent partager leurs expériences personnelles et aider les jeunes à comprendre la réalité de ce qui s'est passé.

En France, il y a des programmes éducatifs qui sont développés pour aider les jeunes à mieux comprendre les causes et les conséquences du génocide perpétré contre les tutsi.

Ces programmes sont inclus dans des cours sur l'histoire du génocide, des ateliers de discussion et des projets de recherche.

Il est encourageant de voir une génération post-mémorielle prendre de plus en plus de place et s'engager à se souvenir des familles brisées au Rwanda. Cette génération a la responsabilité de perpétuer la mémoire des victimes du génocide.

Cette génération est encouragée à développer des projets qui vont au-delà de la simple commémoration, comme des projets de développement, des projets culturels, ou des initiatives pour promouvoir la réconciliation et la coexistence pacifique.

Ces projets peuvent contribuer à guérir les blessures du passé et à bâtir un avenir plus prometteur pour le Rwanda.

En fin de compte, la transmission de la mémoire du génocide et la promotion d'une culture de la paix et de la réconciliation sont des responsabilités partagées par toute la société.

Les efforts de la nouvelle génération sont essentiels, mais ils doivent être soutenus et renforcés par l'ensemble de la communauté pour assurer une transmission efficace de la mémoire du génocide contre les tutsi.

Nuru Ina veut se souvenir de sa cousine Choisie, emportée par la folie meurtrière des interahamwe en 1994. C'était une fille souriante, remplie de joie de vivre et très intelligente a l'école. La famille était très fière d'elle.

Nuru aurait souhaitée avoir des discussions avec sa cousine sur la vie au Zaïre ou elle était née et son point de vue sur la double culture. Choisie était venue vivre auprès de sa maman au Rwanda. Elle avait dix ans.

Sa joie de vivre s'est éteinte et son âme s'est perdue. Elle a laissé une plaie dans les cœurs de la famille.

Malik Ineza a voulu en savoir plus sur son grand-oncle paternel, Gasesero. Pour cela, il a interrogé longuement son père.

Gasesero était banquier à Bujumbura ou il avait fini brillamment ses études au collège du Saint Esprit. Il était marié et père de deux enfants, Joyeux et Angélique.

Malik regrette de ne pas le connaitre en vrai, physiquement car il aurait plein de choses à lui demander pour s'imprégner de la vie des années soixante. Car le grand oncle paternel a été emporté par le pogrom du noël noir de 1963.

Malik aurait tant aimé visiter le Rwanda en compagnie de ce grand oncle paternel et partager de bons moments avec lui.

Quant à Elikya Mugisha, il a une pensée toute affective et particulière pour sa grand-mère maternelle. Il aurait voulu savoir si sa maman était sage comme elle le prétend. Mais aussi demander à sa mamie s'elle était timide comme on le dit des femmes rwandaises. Et qu'est-ce que ça lui avait fait en terme d'émotions quand elle avait accouchée de sa maman.

A travers les récits des témoins on peut analyser les mécanismes mémoriels au sein des familles, de la communauté et ailleurs. Un rescapé du génocide raconte son histoire et la manière dont il a partagé son vécu avec ses proches.

Si les victimes expriment leurs souffrances, les bourreaux se taisent. Et quand ces derniers s'expriment, ils se victimisent.

Le génocide est l'un des crimes les plus horribles de l'humanité, qui a eu lieu dans différentes parties du monde et a causé d'immenses souffrances et pertes. La transmission de la mémoire du génocide est donc essentielle pour plusieurs raisons :
La transmission de la mémoire permet de se souvenir des victimes du génocide contre les tutsi et de leur rendre hommage. Cela aide à préserver leur dignité et leur humanité, et à éviter que leur mémoire ne soit effacée.

En rappelant les événements du génocide contre les tutsi on peut mieux comprendre les facteurs qui ont contribué à sa survenue et éviter que des situations similaires ne se reproduisent à l'avenir. Cela peut également aider à sensibiliser les gens aux dangers de la discrimination et de la haine.

Eduquer les générations futures en transmettant la mémoire du génocide contre les tutsi, on peut s'assurer qu'ils en apprennent les leçons et comprennent l'importance de la tolérance, de la diversité et du respect des droits de l'homme.

Guérison et réconciliation : La transmission de la mémoire peut aider à guérir les blessures causées par le génocide en permettant aux survivants et à leurs familles de partager leur histoire et de trouver un sens à leur expérience.

Elle peut également favoriser la réconciliation en aidant les gens à mieux comprendre les souffrances des autres et à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Ibuka-France-et-la-transmission-de-la-memoire-du-genocide-contre-les-tutsi.html