L'ancien président américain, Donald Trump, a accordé mardi soir sa première interview depuis son inculpation formelle au début du mois.
L'entretien, accordé à Tucker Carlson de Fox News, s'est déroulé à Mar-a-Lago, la résidence de Trump en Floride.
L'ancien président a commencé par se souvenir de sa récente mise en accusation, en précisant que les employés du tribunal de New York pleuraient et espéraient sa candidature à la Maison-Blanche en 2024.
"Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré Trump à Carlson. "Beaucoup d'entre eux étaient en larmes."
Se projetant dans sa campagne de réélection, Donald Trump a affirmé qu'il ne se retirerait pas de la course à la Maison-Blanche en 2024, même s'il était reconnu coupable des accusations criminelles portées contre lui à New York.
"Non, je n'abandonnerai jamais. Ce n'est pas mon truc", a déclaré Trump lorsqu'on lui a demandé s'il se retirerait même s'il était reconnu coupable d'accusations criminelles. "Je ne le ferais pas ".
Les démocrates ont également été la cible des critiques de Trump, qu'il a qualifiés de parti de la "désinformation". Il les accuse de cibler des adversaires électoraux potentiels.
Le président américain a également mis en doute la capacité de Joe Biden à se présenter contre lui en 2024, en désignant la vice-présidente Kamala Harris comme candidate potentielle pour le remplacer.
L'interview s'est conclue avec une brève déclaration de Trump sur le sabotage du Nord Stream, affirmant à Carlson que la Russie n'était en aucun cas impliquée dans la destruction des gazoducs.
"Je ne veux pas mettre notre pays dans le pétrin, donc je ne répondrai pas", a déclaré M. Trump lorsqu'on lui a demandé qui avait fait exploser les gazoducs Nord Stream. "Mais je peux vous dire que ce n'était pas la Russie".
Les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2 ont été touchés par des explosions en septembre 2022, ce qui a affecté la fourniture d'énergie à l'Allemagne depuis la Russie.
En février, le lauréat du prix Pulitzer et journaliste d'investigation Seymour Hersh a affirmé que les États-Unis, avec le soutien de la Norvège, avaient organisé les explosions sous le couvert de l'exercice Baltops de l'OTAN.
Jusqu'à présent, les États-Unis ont nié toute implication dans l'incident.
Les enquêtes menées par l'Allemagne, la Suède et le Danemark n'ont pas exclu la possibilité d'un sabotage, tandis que la Russie considère l'incident comme un acte de terrorisme international.
Henriette Akimana
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