Tous les analystes de la scène politique congolaise montrent un personnage à facettes multiples.

Tshisekedi refuse le dialogue politique sous de faux prétextes. Il est établi, sans l'ombre d'un doute, que des officiers supérieurs congolais entretiennent des groupes armés à l'Est du pays, que des leaders locaux également.

Au point ou le président de l'assemblée nationale Honorable Mbosso avait demander en plénière a ses collègues députés de quitter les groupes armés.

On sait aussi que les FARDC ont des liens très étroits avec les FDLR, mouvement terroriste composé des fugitifs du génocide contre les tutsis au Rwanda avec une idéologie génocidaire.

Ce dernier élément constitue une menace inacceptable pour la sécurité du Rwanda.

La rhétorique belliciste en vogue à Kinshasa est controversée. Très peu de gens acceptent aujourd'hui la résolution de la crise à l'Est par la force militaire assistée des mercenaires et les milices.

Et l'utilisation du discours de haine, de désignation du bouc émissaire, des déclarations provocantes deviennent insuffisants pour emporter l'adhésion.

Mais la toxicité du débat sur la citoyenneté pourrait entrainée des conséquences désastreuses. Moise Katumbi est dans toutes les conversations et combinaisons politiques, sauf que personne n'est dupe.

Cette situation caractérisée par un discours xénophobe laisse les partisans de tous bords courir après des encrages politiques plutôt que d'analyser les causes structurelles des crises récurrentes du pays.

La polarisation du débat au sein de la société comporte des inexactitudes factuelles.

Cette stratégie des ambiguïtés est destructeur sauf que personne ne voudra en porter la responsabilité.

La démarche politique et diplomatique de Tshisekedi souffre des analyses erronées et des échecs de plus en plus tristes.

La manière étonnante dont Tshisekedi gouverne son pays inquiète et interroge plus d'un.

L'histoire de la présidence de Tshisekedi est sur la place publique et désormais bien documentée. Il disposait des atouts qu'il a gaspillé au grand désespoir des congolais.

La bataille électorale de décembre 2023 annonce des orages et des averses.

Les FARDC ont des liens très étroits avec les FDLR, mouvement terroriste composé des fugitifs du génocide contre les tutsis au Rwanda.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Les-echecs-de-Tshisekedi-sont-elles-incomprises.html