Selon le gouvernement rwandais, l'article de Sundaram est une attaque sournoise contre le président Paul Kagame et le peuple rwandais en général, alors que le pays est en deuil, en commémorant le 29ème anniversaire de la perpétration du génocide contre les Tutsi en 1994.

Anjan Sundaram est tristement connu pour son livre "Bad News : Last Journalists in a Dictatorship", dans lequel il affirme que la liberté de la presse n'existe pas au Rwanda. Cependant, le Rwanda accuse le journaliste d'être à la solde des opposants au régime de Kigali, notamment de la branche terroriste RNC de Kayumba Nyamwasa, et d'être financé par celui-ci.

Dans son article, Sundaram affirme que le président Kagame n'a jamais permis la liberté d'expression et que ses opposants sont la cible de son gouvernement. Il a également insinué que le président Kagame est un ami des Occidentaux et qu'il peut s'exprimer librement lors de réunions importantes.

Cependant, ces allégations ont été fermement rejetées par la porte-parole de la presidence du Rwanda, qui a qualifié l'article de Sundaram de torchon diffamatoire envers le gouvernement rwandais et les victimes du génocide. Elle a également exprimé sa consternation face à la publication de cet article au moment où les Rwandais commémorent les victimes du génocide.

La porte-parole a également critiqué le fait que Sundaram ait mis en doute la capacité du Rwanda à accueillir des conférences internationales et des investissements étrangers, en citant l'exemple du constructeur automobile Volkswagen. Elle a souligné que ces réalisations témoignent à contrario de la réussite économique et de la stabilité politique du Rwanda.

As survivors share their painful testimonies, as the country remembers the Genocide against the Tutsi, the @nytimes found it fit to publish a piece blaming the victims for causing it and 'not doing enough' to stop it.

To be clear :
1.The only causes of the Genocide against the…

â€" Stephanie Nyombayire (@PressSecRwanda) April 11, 2023

La porte-parole de la présidence a renchéri que Sundaram a déformé la vérité en insinuant que les rescapés du génocide contre les Tutsi en 1994, soient en partie responsables du drame. Cette affirmation est jugée insultante et révoltante pour le gouvernement rwandais et la communauté internationale, le genocide etant un crime contre l'humanité.

L'article de Sundaram est vivement critiqué par le l'opinion nationale et le gouvernement rwandais pour son manque de respect envers les victimes du génocide et pour son ton diffamatoire envers le président Kagame.

Alors que la nation continue d'honorer la mémoire des victimes innocentes du génocide contre les Tutsi de 1994, cette fois encore, elle devrait se battre contre les accusations infondées de Sundaram et de ceux qui cherchent à diffamer le pays, en affichant leur négationnisme pur et dur, surtout qu'ils prolifèrent de plus en plus en ces moments de recueillement d'une année à l'autre.

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/Rwanda-fustige-la-plume-d-un-journaliste-du-New-York-Times.html