La région déploie ses capacités d'intervention à disposition de la RDC, dans des lieux sans infrastructures de base avec une temporalité indéfinie.

Les visites des Chefs d'États étrangers : le Pape, Macron, le conseil de sécurité des nations unies et j'en passe.

Que faire face à l'obstination de Tshisekedi qui semble ne rien comprendre à son pays.

Que reste-t-il aux congolais quand un homme, leur président de la république, désigné et non élu, mène le pays dans une impasse.

Quelle perspective accorder aux déchirements des acteurs politiques qui déborde les agendas des uns et des autres.

Les plus piégeux sont nombreux sur le processus de paix en RDC.

A toutes ces questions, presque existentielles, il n'existe pas de réponses affirmatives.

Les paris sont donc ouverts avec leurs lots d'incertitudes et de surprises. A la jonction du déjà vu et entendu dans ce pays de la corruption endémique et de la transhumance politique.

Peut-on vraiment comprendre ce qui se joue dans ces nouvelles alliances, ces divorces avec fracas, ces retours en grâce et naissances des plateformes politiques. Oui pour les plus optimistes, non pour les résignés et pas grand-chose pour les déçus.

La bataille électorale de décembre 2023 active toute une série d'accointances qui scandent le nouveau conflit lié à l'organisation ou pas des élections.

En cas de glissement ou de fraude électorale, les nouvelles plateformes scelleront les appartenances sur fond de débordements des manifestations et des répressions.

Certains y verront des causes internes, d'autres choisiront des boucs émissaires externes tandis que d'autres indexent les médias qui mettent de l'huile sur le feu et jouent le jeu des ennemis.

On sera tenté de négliger la fuite en avant actuelle qui est le vecteur principal des mutations en cours et futures qui annonceront encore une fois la faillite.

Pour l'instant, les lobby pro statu quo, conscients de la position fragile de Tshisekedi et de son degré de corruption ont choisi de faire de lui leur cheval de Troie.

Car les étapes franchies par Tshisekedi sont largement en faveur de la fraude ou du glissement, symptômes de la désillusion du pouvoir sclérosé.

Les jalons de l'antagonisme posés, les formes de la riposte restent méconnues. La conflictualité post-électorale s'exprimera dans le rejet de Tshisekedi et non dans l'éventualité d'une alternative.

Et la cadence du mouvement s'accélère. Prolongée dans le temps, affinant ses méthodes d'actions et des alliances, il acquiert une certaine densité.

C'est par lui que proviendra la force d'initiative et la capacité réelle à rythmer le rejet de Tshisekedi.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Tshisekedi-mene-la-RDC-dans-l-impasse.html