La correspondance, signée d'Hervé Barraqua, directeur de cabinet de la secrétaire générale de l'OIF, madame Louise Mushikiwabo, explique que le délai trop court proposé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) rend cette mission impossible.

L'opinion publique congolaise est majoritairement opposée à cet audit externe du fichier électoral par l'OIF, en raison de la crise sécuritaire qui oppose la RDC au Rwanda. Certains Congolais craignent en effet une ingérence de l'OIF dirigée par Louise Mushikiwabo, une Rwandaise proche de Paul Kagame, président du Rwanda, dans leur processus électoral.

Face à cette situation, l'Église catholique, par la voix de Monseigneur Donatien Nshole, propose que la CENI trouve un autre auditeur externe, garantissant efficacité et objectivité, pour réduire la méfiance sur le processus électoral.

Les Congolais doivent prendre leur destin en main et assumer leurs responsabilités, plutôt que de chercher un bouc émissaire à qui jeter la pierre.

Il est important de souligner que l'OIF, en tant qu'institution internationale, ne doit pas être confondue avec sa secrétaire générale, qui est une personne indépendante et à part entière de l'organisation francophone.

Au propre comme au figuré, la patronne de l'OIF donne le dos à la CENI de la RDC

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/Impasse-sur-l-audit-electoral-en-RDC-l-OIF-jette-l-eponge.html