Le Dr Raymond Omollo, secrétaire principal de l'intérieur et de l'administration nationale a affirmé l'absence de preuves crédibles émanant des gouvernements kenyan et chinois.
Selon le rapport, ces attaques sur trois ans auraient ciblé huit institutions gouvernementales, dont le bureau présidentiel et le Service national de renseignement.
Il met en relation ces actions avec l'endettement du Kenya envers la Chine, supposant que les pirates cherchaient des informations sur cette dette, liée à l'initiative "Belt and Road" du président Xi Jinping.
Le rapport suggère également d'autres compromis potentiels en vue de comprendre les stratégies de remboursement futures. Omollo, cependant, a dénoncé le rapport comme une tentative de créer panique et méfiance.
"La majeure partie de l'infrastructure de réseau critique du Kenya provient de Chine. Si ce pays voulait infiltrer ces systèmes, il est peu probable qu'il ferait appel à des pirates tiers", a déclaré Omollo.
Le Kenya est actuellement sous le poids d'une dette internationale d'environ 34 milliards de dollars, un tiers de cette dette étant détenu par la Chine. Cette situation financière complexe alimente la spéculation sur les motivations potentielles derrière les présumées cyberattaques.
Cependant, l'ambassade de Chine à Nairobi a également rejeté catégoriquement les affirmations du rapport, le qualifiant de tentative de semer la discorde entre Nairobi et Pékin.
La déclaration officielle de l'ambassade insistait sur le fait que "ces accusations sans fondement ne font que nuire aux relations bilatérales solides et mutuellement bénéfiques entre la Chine et le Kenya".
Henriette Akimana
Source : https://fr.igihe.com/Kenya-Rejet-des-allegations-de-piratage-chinois.html
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