Le directeur de la division des Affaires civiles de la MONUSCO, James Tsok Bot, a rencontré des représentants d'organisations de la société civile à Beni pour discuter du plan de transition conjointement élaboré par le gouvernement congolais et les Nations Unies.

Il a invité la société civile à jouer un rôle actif dans la sensibilisation des populations sur ce plan, affirmant :

" Pour ce travail de suivi et d'évaluation des priorités et des indicateurs de ce plan, nous souhaiterions que vous soyez actifs ; engagez des discussions avec les autorités, organisez-vous en tant qu'acteurs, donnez la bonne information aux populations et appropriez-vous ce plan de transition. "

Noella Katongerwaki, coordonnatrice de l'ONG locale CAFVU, a pour sa part demandé une communication accrue de la part de la MONUSCO et du gouvernement congolais sur le plan de transition.

Elle a insisté sur l'importance de sensibiliser la population sur le départ graduel de la MONUSCO, affirmant :

" La population n'a pas d'informations claires par rapport à ce plan et au départ annoncé de la MONUSCO. C'est à nous, société civile, de sensibiliser cette population ; mais aussi au gouvernement de le faire, parce que c'est la MONUSCO et le gouvernement qui ont élaboré ce plan de sortie. Nous comprenons que la sortie ne sera pas brusque, mais graduelle. La MONUSCO va partir progressivement et c'est à nous, société civile, d'expliquer cela à la population. "

Il est clair que le départ de la MONUSCO ne sera pas immédiat, mais progressif et graduel.

Il est crucial de préserver les acquis de la présence de la mission onusienne et de permettre à la MONUSCO de poursuivre son travail d'appui aux autorités congolaises.

Noella Katongerwaki a rappelé l'importance de ne pas entraver le travail de la MONUSCO :

" Nous demandons à ces populations de ne pas menacer la MONUSCO, de ne pas entraver son travail et d'attendre son départ. Parce que notre gouvernement a signé des accords avec la MONUSCO, et il faut les respecter. Nous devons dialoguer avec les communautés pour expliquer ce retrait progressif de la MONUSCO. "

Il est donc essentiel que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour réussir cette transition en douceur et préserver les avancées réalisées en RDC.

James Tsok Bot a souligné l'importance de cette collaboration, affirmant :

" Nous avons besoin de vous pour assurer la réussite de cette transition. La société civile est un partenaire essentiel dans ce processus, et nous sommes confiants que vous répondrez à cet appel. "

Le départ de la MONUSCO doit se faire de manière ordonnée et responsable, en préservant les acquis de sa présence en RDC.

La communication et la collaboration entre toutes les parties prenantes sont essentielles pour assurer la réussite de cette transition et permettre à la population congolaise de comprendre les enjeux de ce processus.

Il est crucial de ne pas précipiter le départ de la MONUSCO et de permettre à la mission onusienne de poursuivre son travail jusqu'à son départ effectif, malgré les défis sécuritaires que connaît le pays.

Dans un contexte où la désinformation et la manipulation sont monnaie courante, il est important de sensibiliser la population sur le rôle de la MONUSCO en RDC et sur les raisons de son départ.

La société civile et le gouvernement doivent travailler ensemble pour expliquer ce retrait progressif de la mission onusienne et assurer une transition pacifique et ordonnée.

Comme l'a souligné Noella Katongerwaki, il est crucial de préserver les acquis de la présence de la MONUSCO en RDC, afin de continuer à bénéficier de l'appui logistique et des différentes formes d'assistance qu'elle a apportées aux autorités congolaises.

La transition de la MONUSCO est donc un enjeu majeur pour la stabilité et la sécurité du pays, et il est essentiel que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour réussir cette transition en douceur et préserver les acquis réalisés.

Franck_Espoir Ndizeye



Source : https://fr.igihe.com/Le-depart-de-la-MONUSCO-un-enjeu-crucial-pour-la-stabilite-de-la-RDC.html