Cette déclaration a été faite à la suite de sa visite en Afrique, plus précisément au Kenya, en Éthiopie et en Afrique du Sud, qui a pris fin le 26 mai 2023.

Un point saillant de cette visite était la coopération en matière d'éducation, au cours de laquelle un accord de coopération a été signé avec le Kenya. Cet accord prévoit que les enseignants colombiens enseignent l'espagnol au Kenya, tandis que les enseignants kényans enseignent le swahili en Colombie.

Cependant, cette nouvelle a déclenché une vague de controverses sur les réseaux sociaux, beaucoup s'interrogeant sur la nécessité d'enseigner le swahili alors que la maîtrise de l'anglais reste un défi pour de nombreux enseignants colombiens.

L'ancien ministre de l'Éducation s'est interrogé : " Les Colombiens parlent encore mal l'anglais, pourquoi leur apprendra-t-on le swahili ? "

Un autre point de vue souligne que bien que la Colombie ait une population d'origine africaine, due en grande partie à l'histoire de l'esclavage, la majorité de ces personnes proviennent de pays d'Afrique de l'Ouest où le swahili n'est pas couramment parlé.

Cependant, pour ceux qui maîtrisent le swahili, l'introduction de cet enseignement est perçue de manière positive. Ils soutiennent que l'apprentissage du swahili vise à ouvrir la Colombie à la communauté internationale, étant donné que le pays est souvent considéré comme isolé.

Il est estimé que le swahili est parlé par 50 à 100 millions de personnes et est couramment utilisé dans divers contextes commerciaux et sociaux.

Le swahili est un mélange de l'arabe et des langues autochtones de l'Afrique de l'Est. Il était largement utilisé avant la colonisation de l'Afrique, principalement par les commerçants arabes pour communiquer avec les populations locales.

La vice-présidente de la Colombie, Francia Elena Márquez Mina

Henriette Akimana



Source : https://fr.igihe.com/Le-Swahili-une-nouvelle-matiere-dans-le-systeme-educatif-colombien.html