L'organisation internationale a de plus exhorté les factions en conflit à tout faire pour éviter l'escalade vers une guerre à grande échelle, selon l'AFP.

L'embargo, désormais en vigueur jusqu'au 31 mai 2024, a néanmoins été légèrement assoupli. Il autorise désormais le transfert de matériel militaire non létal en soutien à l'accord de paix de 2018.

La décision d'étendre cet embargo a suscité des réactions variées. Akuei Bona Malwal, l'ambassadeur du Soudan du Sud, a ouvertement critiqué cette mesure, soutenant qu'elle empiète sur la souveraineté nationale et qu'elle a des conséquences néfastes pour la population.

L'ambassadeur du Japon quant à lui, a insisté sur la nécessité de lever les sanctions dès que des progrès tangibles seront observés.

Parmi les pays qui se sont abstenus de voter, la Chine, le Ghana, le Gabon et le Mozambique ont exprimé leurs doutes quant à l'efficacité de ces sanctions.

Le Ghana a même suggéré que davantage de soutien soit apporté au développement du Soudan du Sud, au lieu de maintenir des sanctions.

L'ONU poursuit l'embargo sur le Soudan du Sud malgré la contestation

Henriette Akimana



Source : https://fr.igihe.com/L-ONU-poursuit-l-embargo-sur-le-Soudan-du-Sud-malgre-la-contestation.html