Ces individus, marqués par une histoire douteuse et des intentions encore plus suspectes, sont à majorité constitués d'anciens hauts fonctionnaires rwandais, accusés d'avoir spolié les fonds publics avant de fuir la justice de leur pays et de présumés génocidaires.
Ces fugitifs soit disant acteurs de l'opposition, à l'éthique discutable, se sont engagés dans une croisade contre le Rwanda. Ils utilisent toutes les ressources à leur disposition avec l'intention de semer le chaos au pays des mille collines, opérant notamment à travers des groupuscules disparates comme le P5, la branche militaire du RNC, dont la présence en République Démocratique du Congo est de notoriété publique.
Durant cette réunion à Washington, leur objectif était de consolider leur plan d'action. Dans un communiqué, ils ont prétendu chercher à "unir les Rwandais vivant aux États-Unis pour faire pression sur le Président Kagame à libérer l'espace politique au Rwanda". Un discours dénué de sincérité au vu de leurs agissements passés.
Charles Kambanda, figure de proue de cette assemblée et secrétaire général du RNC, a endossé ce communiqué. Ancien professeur de droit à l'Université du Rwanda, sa réputation est plutôt entachée par son comportement houleux et irrespectueux envers ses collègues dans la ville universitaire de Huye, au sud du Rwanda.
Son départ pour les États-Unis en 2009, sous couvert d'une bourse d'études en droit, a suscité des interrogations. De plus, des rumeurs persistantes faisaient état qu'il avait d'ores et déjà adopté des discours haineux et dangereux, flirtant avec l'idéologie du génocide, et les aurait amplifiés une fois à l'étranger.
Aujourd'hui, Kambanda continue d'utiliser la plateforme du RNC et sa chaire de professeur pour propager ses idées incendiaires. En janvier 2019, il a même appelé à l'attaque et l'élimination physique des soutiens du Président Paul Kagame sur leur chaîne YouTube, Radio Itahuka. Il a aussi suggéré le sabotage des véhicules de hauts responsables rwandais.
Malgré ses actions, les autorités américaines restent silencieuses face à cette cabale politique. L'ambassadeur du Rwanda aux Pays-Bas, Olivier Nduhungirehe, alors encore Secrétaire d'état aux affaires étrangères avait dans le temps exprimé son inquiétude à l'ambassadeur américain accrédité au Rwanda, sans obtenir de réponse convaincante. Le fait est que cette pseudo opposition rwandaise en exil, reste rongée par les intrigues et la trahison. Elle continue de nuire en complotant sans entrave à la paix et la stabilité du Rwanda.
En somme, le RNC, ce micro-parti d'opposition, se révèle être un groupuscule de fugitifs ayant échappé la justice sur des accusations de détournement et dilapidation de fonds publics, d'anciens présumés génocidaires recherchés par la justice, ainsi que des héritiers de cette mouvance à l'idéologie génocidaire.
Leur tentative de créer un mouvement politique en vue de déstabiliser le Rwanda ne fait que souligner leurs intentions malveillantes et leur manque de crédibilité. Les autorités rwandaises continuent de dénoncer ces individus, qu'elle qualifie de traîtres ayant pillé les ressources du pays et le trésor public, avant de prendre le large et fuir leurs responsabilités devant la justice.
La pyramide renversée de leur pseudo-parti d'opposition s'effrite progressivement, révélant ainsi leur véritable nature et leur absence de légitimité.
Jean Jill Mazuru
Source : https://fr.igihe.com/RNC-le-complot-de-l-ombre-entre-intrigue-et-trahison.html
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