En revanche, Tshisekedi a montré de l'indulgence envers le contingent burundais lors d'un échange avec la diaspora congolaise en Chine.
En marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping à Pékin, et en préparation de ses visites à Shenzhen, Shanghai et Hong Kong, Tshisekedi a rencontré la diaspora congolaise.
Il a affirmé que les élections présidentielles se tiendront comme prévu le 20 décembre 2023 et a critiqué l'indécision de l'opposition qui, malgré ses critiques initiales envers la CENI et la Cour constitutionnelle, a finalement rejoint le processus électoral.
Le président congolais a également abordé la situation de l'Est de la RDC. Il a accusé de nouveau le Rwanda d'être à l'origine de la rébellion du M23, qui a conquis une partie de la province du Nord-Kivu avant de céder à la force de l'EAC.
En outre, Tshisekedi a mis en doute la performance de l'EAC, composée de militaires venant du Burundi, du Soudan du Sud, de l'Ouganda et du Kenya, spécialement critiquant les troupes kényanes et ougandaises qu'il accuse de collaborer avec les rebelles ou terroristes du M23.
Cependant, il a fait une exception pour le contingent burundais, qui selon lui, a respecté les accords préétablis.
Le président a récemment laissé entendre que la présence de la force régionale pourrait expirer fin juin, la critiquant pour son manque de mise en uvre d'un mandat "offensif".
En remplacement, les Congolais ont convenu d'un déploiement des forces de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), qui pourrait être effectif mi-juin.
Vous saurez que Harry Mkandawire, le ministre de la Défense du Malawi, s'est rendu à Goma cette semaine pour assurer de la volonté de son pays à participer au rétablissement de la paix dans l'Est de la RDC.
Franck_Espoir Ndizeye
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