Le député national et candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, Delly Sesanga Hipungu a été caillassé à Kananga, alors qu'il y séjourne dans le cadre de sa tournée dans l'espace Kasaï. Le président national de l'Envol a été touché par un projectile lancé par des jeunes qui se seraient identifiés comme membres de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel.
Réagissant à cette situation, le député national Claudel-André Lubaya a déploré les violences perpétrées contre son collègue Sesanga, les journalistes qui l'accompagnent et ses partisans à Kananga.
Pour l'élu de la circonscription électorale de Kananga, ces actes sont " insoutenables, inacceptables et inexcusables ".
" Ces violences sont l'uvre des individus mieux identifiés, instrumentalisés de façon obscène et grossière pour occulter les vrais problèmes de société et imposer par la terreur, la pensée unique ", a asséné le président de l'UDA originelle.
Le député fustige en outre, la montée de l'obscurantisme politique à l'approche des élections et qui, dit-il, visent à anéantir les acquis démocratiques au profit du fanatisme aveuglant et de l'arbitraire. " Il n'y a pas et il n'y aura pas de place pour la haine et l'intolérance en politique. Le combat politique devra reposer uniquement sur les idées ", a martelé Claudel Lubaya.
Tout en assurant son soutien à son collègue Delly Sesanga, ses partisans et aux journalistes, l'élu de Kananga a appelé au respect de la libre expression de convictions, dans la limite de ses principes fondamentaux.
Dans une mise au point, le parti de Delly Sesanga, Envol a pris l'opinion nationale et internationale à témoin devant ces agissements du pouvoir " désespéré et finissant " de Tshisekedi qui, à en croire son porte-parole, " faute d'un bilan à présenter au peuple, face au désenchantement total de nos populations, à la suite des nombreuses promesses non tenues, choisit la voix de la terreur et de la violence, par l'instrumentalisation des jeunes, les mêmes à qui il n'a rien apporté, ni emploi, ni encadrement en cinq ans de pouvoir ".
" L'Envol condamne cette barbarie qui résulte de la volonté du régime à soustraire notre démocratie du principe de débat et de la recherche d'une vision pour l'amélioration des conditions de vie de nos populations. Ce type de comportement est la pire des formes d'intolérance qu'est l'atteinte à l'intégrité physique des opposants et de tous ceux qui développent ou soutiennent des discours contraires ", a déclaré d'un ton ferme, Rodrique Ramazani Bekola pour qui " les actes de sauvagerie et aucune autre forme d'intimidation ne saurait arrêter la détermination de ses cadres et son président ".
Carmel NDEO
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