La ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu, est en proie à une insécurité croissante. Depuis l'officialisation par le ministre Muhindo Nzangi des Wazalendo et la prolifération des armes au sein des milices et des FDLR, la situation s'est détériorée.
Les rues de la ville sont devenues le théâtre quotidien d'assassinats ciblés, laissant les habitants vivre dans la peur constante. Les nuits sont perturbées par les crépitements des balles, témoignant de la violence qui règne dans les rues.
Malheureusement, les forces militaires ne semblent pas réagir avec suffisamment de promptitude face à ces actes criminels, ce qui soulève des questions sur une possible complicité, voire complaisance.
Pendant ce temps, le taux de change du dollar ne fait qu'augmenter, mettant encore plus de pression sur la population. Les membres des Wazalendo en profitent pour extorquer de l'argent aux paisibles commerçants des petits marchés, menaçant leur vie avec des armes à feu.
Les plus vulnérables parmi la population, comme les vendeurs ambulants, souffrent également de ces actes d'extorsion. Quant aux entrepreneurs, ils sont régulièrement victimes de cambriolages et de fusillades en plein jour, sans que la MONUSCO, les FARDC ou les mercenaires présents sur place ne semblent pouvoir endiguer ces violences.
Cette situation d'insécurité généralisée plonge Goma dans un climat de peur et d'incertitude permanent, mettant en péril la vie quotidienne de ses habitants. Une action coordonnée et vigoureuse de la part des autorités locales, des forces de l'ordre et de la communauté internationale est nécessaire pour restaurer la paix et la sécurité dans cette ville tourmentée.
Tite Gatabazi
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