Bitakwira est accusé d'avoir proféré des propos potentiellement génocidaires, alimentant un climat de tension et de peur.

Ses commentaires sur " bosolo na politique " de Mutombo Israël présentent les tutsi congolais comme une "race méchante et nuisible à éradiquer", un langage qui peut être interprété comme un appel au meurtre et même au génocide.

Cette rhétorique dangereuse a soulevé des inquiétudes parmi la communauté internationale et a consterné les partenaires de la RDC.

Il est particulièrement préoccupant de constater que ces propos ne sont pas condamnés, mais semblent plutôt être entérinés par d'autres figures d'autorité, notamment par le ministre de la justice.

Tout discours de haine, en particulier celui qui légitime ou incite à des actes de violence à grande échelle, tels que le génocide, va à l'encontre des principes fondamentaux des droits de l'homme.

Selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies, le génocide est un crime sous le droit international, que les signataires de la convention sont tenus de prévenir et de punir.

Ces déclarations, avérées, représentent une menace sérieuse pour la stabilité et la paix en RDC. Il est impératif que les autorités compétentes se saisissent de cette question et mènent une enquête approfondie. Les organisations internationales des droits de l'homme devraient également surveiller de près la situation et être prêtes à intervenir si nécessaire.

Enfin, il est essentiel de rappeler que chaque individu mérite respect et dignité, indépendamment de sa race, de son ethnie ou de sa nationalité.

Les discours de haine et la discrimination vont à l'encontre des principes de l'humanité et doivent être condamnés dans les termes les plus forts.

La ministre de la Justice en RDC, Rose Mutombo

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Inquietudes-face-aux-declarations-haineuses-de-Justin-Bitakwira.html