Cette coalition, bâtie sur un accord avec son prédécesseur, Joseph Kabila, s'est effondrée, laissant derrière elle un champ de ruines politiques.

La coalition FCC-CACH, fruit de l'union du Cap pour le Changement (CACH), conduit par Tshisekedi, et du Front Commun pour le Congo (FCC), piloté par Kabila, était censée former un gouvernement de 65 membres - 48 ministres et 17 sous-ministres.

Selon l'accord initial, le FCC devait se voir attribuer 42 sièges et le CACH, 23. Cependant, certains membres du FCC se trouvent aujourd'hui derrière les barreaux, tandis que d'autres ont été exclus du gouvernement de Tshisekedi.

De l'autre côté de l'échiquier politique, les partisans de Kabila reprochent à Tshisekedi son manque de loyauté et son incapacité à respecter ses engagements, au détriment de l'intérêt national.

Tshisekedi, ayant hérité du pouvoir grâce à cette alliance, a surpris beaucoup de personnes en prenant rapidement ses distances avec Kabila. En 2020, il a annoncé la dissolution de la coalition, l'accusant d'entraver ses efforts pour réaliser les promesses faites au peuple congolais.

Lors d'une interview exclusive accordée à la Télévision nationale, Tshisekedi a confié que, depuis son ascension au pouvoir, ce qu'il regrette le plus est "l'effondrement de la coalition FCC-CACH, car j'avais investi beaucoup d'efforts dans sa mise en place".

Il a également exprimé sa déception face à certains membres de la coalition qui, selon lui, nourrissaient des ambitions démesurées, pensant être les seuls à pouvoir diriger le pays.

Il a déclaré être attristé par l'éclatement de cette union qui avait permis une transition pacifique du pouvoir pour la première fois dans l'histoire du pays.

Le président Félix Tshisekedi et Joseph Kabila

Henriette Akimana



Source : https://fr.igihe.com/Le-regret-majeur-de-Tshisekedi-L-effondrement-de-la-coalition-FCC-CACH.html