Cette opération sans précédent a eu lieu en juin 2023, au cours d'une véritable chasse à l'homme d'envergure nationale qui a duré un mois. Ce coup de filet a été orchestré par différentes agences de sécurité dans le cadre d'une lutte implacable contre divers types de criminalité.
Pas moins de 1 000 individus, soupçonnés d'entretenir des liens avec des réseaux criminels, ont été arrêtés.
Parmi les délits visés par cette opération, figurent le trafic de drogues dites de première classe, comme la cocaïne et l'héroïne, mais également de drogues de seconde classe, telles que la marijuana. De plus, d'autres infractions graves, comme la traite des êtres humains, ont également été au cœur de l'enquête.
La police nationale a également confisqué 20 armes légères et saisi 636 000 euros en liquide auprès des criminels. En outre, 20 livres de cocaïne, d'une valeur estimée à 1 million d'euros (soit plus d'un milliard de francs rwandais), ont été récupérés.
Steve Jupp, à la tête de l'unité des crimes majeurs de la police britannique, s'est exprimé sur cette opération d'une ampleur inédite. Selon lui, ces actions ont réussi à dissuader au maximum les activités criminelles de ces réseaux.
Il a précisé : "Nous savons avec certitude que ces activités de culture de cannabis sont étroitement liées à d'autres crimes, notamment le trafic de drogue, la traite des êtres humains et d'autres crimes connexes. Les informations que nous avons obtenues joueront un rôle déterminant dans la lutte contre ces délits dans les prochains jours".
Cette vaste opération antidrogue a mobilisé 11 000 agents répartis dans 43 services de police à travers le pays, ainsi que la National Crime Agency, en partenariat avec Immigration and Nationality England and Wales.
Des mandats d'arrêt ont été délivrés pour appréhender plus de 100 criminels sur les 1 000 identifiés, dont près de la moitié ont d'ores et déjà été sanctionnés.
Cette chasse à l'homme, d'une durée d'un mois, a permis non seulement de démanteler un important réseau criminel et de saisir une quantité record de cannabis, mais également de recueillir des informations précieuses sur le fonctionnement interne de ces réseaux illicites.
Henriette Akimana
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