L'opposant Martin Fayulu a déclaré être victime d'une attaque des jeunes munis de machettes, " en collaboration " avec le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, ce samedi 29 juillet, alors qu'ils étaient en réunion préparatoire du meeting prévu à N'Djili.
À en croire le leader du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le développement (ÉCiDé) et l'un des quatre leaders de l'opposition congolaise, cette attaque était déjà prévue et annoncée en avance par le gouverneur de la mégapole congolaise.
" La démocratie en République démocratique du Congo est en danger ! ", a-t-il vivement dénoncé. " Lors de la réunion préparatoire du meeting, le gouverneur de la ville de Kinshasa et ses collaborateurs ont prévenu que nous serions attaqués avec des machettes ", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter : " Effectivement, des jeunes armés de machettes, en complicité avec certains policiers sont passés à l'acte ce 29 juillet ", a déclaré l'opposant, accusant Gentiny Ngobila.
Un acte que le politicien congolais de 66 ans ne tolère pas carrément qui croit que le pire arriverait si le nombre de ses militants n'est pas supérieur à celui de bandits. " C'est inacceptable ! Heureusement, nos militants leur ont imposé une résistance farouche grâce au nombre et à leur détermination ", a-t-il dénoncé.
Delly Sesanga, un autre opposant et candidat déclaré à la présidence, a, lui aussi, été victime d'un acte de violence samedi alors que son cortège traversait les rues de Kananga (Kasai-central). Il a été touché à la tête par un projectile lancé par un agresseur non identifié. Un acte que Martin Fayulu a également vivement condamné.
Odon Bakumba
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