Dans un briefing ce mardi 4 juillet consacré aux résultats de la gestion gouvernementale basée sur des bonnes nouvelles pour le pays qui attend accueillir les 9èmes Jeux de la Francophonie, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya n'a pas manqué éteindre le feu face à une ribambelle des messages distillés dans l'opinion à travers les réseaux sociaux concernant le phénomène d'enlèvements qui a créé la psychose dans la ville de Kinshasa.
Face à cette situation d'enlèvements qui bat son plein dans les réseaux sociaux, le porte-parole du gouvernement a appelé les congolais à ne pas céder aux rumeurs et de ne pas tomber dans la panique suite aux messages qui relèvent de la manipulation tendant à créer une psychose dans le chef de la population Kinoise.
Selon lui, la police n'a identifié aucun cas de trafic d'organes tel que les réseaux sociaux en ont parlé.
" J'ai discuté avec le général Kasongo, il m'a rassuré que la police n'a pas identifié de cas de trafic d'organes. Pour faire du trafic d'organes, c'est assez laborieux parce qu'il vous faut faire la chirurgie, il faut conserver les organes que vous détachez des êtres humains. Ceci requiert une technicité spécifique, je pense qu'on ne peut pas y croire lorsque nous regardons comment les crimes opèrent ici. Donc, ça c'est des rumeurs qui procèdent à une uvre de manipulation qui vise à lancer un message négatif par rapport aux préparatifs des Jeux de la Francophonie. Les jeux de la francophonie pour nous gouvernement, c'est des jeux de l'espoir et de la solidarité ", a-t-il déclaré tout en indiquant que toutes les dispositions sécuritaires sont prises et que la police nationale y travaille.
Déjà, dit-il, la police nationale a mis hors d'état de nuire ces bandes d'inciviques avec des kidnappeurs qui ont été présentés à la population par le Vice-premier ministre chargé de l'Intérieur, Péter Kazadi. Ces derniers seront jugés et condamnés par la loi.
" Nous avons relevé au terme de nos entretiens, qu'il existait une forme de manipulation qui vise à transmettre des messages de crainte aux délégations qui doivent arriver à Kinshasa, présentant Kinshasa comme une ville où la sécurité n'est pas garantie. Dans une ville de 15 millions d'habitants, le problème d'insécurité se pose toujours mais il y a aussi parallèlement à ça une réponse de la police ", a déploré Patrick Muyaya.
Christian Okende
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