Le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, le commandant du Service national (SN) vient d'annoncer que la production de maïs par les jeunes Congolais est passée de 1 000 tonnes à 15 000 tonnes seulement en quatre années de service.
Il se félicite et entend développer les activités agricoles de son mouvement. " Nous sommes en pleine période de récolte de maïs. La bonne nouvelle, c'est que nous sommes passés d'une production de moins de 10 000 tonnes à plus de 15 000 tonnes cette année ", a-t-il déclaré.
C'est un accroissement impressionnant pour l'approvisionnement alimentaire de la RDC bien que cette quantité semble minime pour un pays dont la population est estimée à plus 90 millions d'habitants.
" Si vous comparez les chiffres depuis notre avènement en 2019, la première campagne, c'est pratiquement un accroissement de plus de 1 500% en termes de rendement, c'est énorme et c'est impressionnant, donc c'est une bonne nouvelle pour l'ensemble de la communauté nationale qui va profiter de cette production ", a expliqué le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
À l'en croire, atteindre ces chiffres n'a été possible que grâce un appui essentiel du Président de la République, Félix Tshisekedi. " Nous avons pu profiter de moyens supplémentaires, en l'occurrence le soutien du commandant suprême des forces armées et du Service national, qui a pu mettre à notre disposition ce dont on avait besoin pour arriver à cette production ", a-t-il indiqué.
Jean-Pierre Kasongo Kabwik confie qu'il a des ambitions de faire du Service national le premier producteur du maïs en RDC, étant la denrée la plus convoitée dans le pays, d'après lui.
" De 1000 tonnes en 2019 à plus de 15 000 tonnes, c'est un accroissement impressionnant. Ceci signifie que nous sommes capables de passer de 15 000 tonnes à 200 000 ou 500 000 tonnes de maïs en dix ans ", a-t-il affirmé.
Néanmoins, il réclame avoir énormément besoin de moyens pour atteindre cet idéal.
" Dans notre pays, nous n'avons pas beaucoup d'expertise en matière d'agriculture. Pour une expertise avérée, il faut former le personnel. Il y a aussi un grand défi des routes de dessertes agricoles, il faut évacuer la production vers les grands centres de consommation, mais aussi l'acheminement des intrants vers les centres de production. Nous avons besoin du gouvernement et toutes les autres structures de l'État pour nous permettre de réaliser nos rêves ", a-t-il lancé.
Redynamisée depuis quatre ans, la récolte du maïs organisée par le Service national emploie des jeunes Congolais dont essentiellement d'anciens membres de gangs urbains ou des délinquants communément appelés " Kuluna ".
Odon Bakumba
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