Pendant ce temps, la classe politique, enfermée dans une bulle d'indifférence, semble jouir ostensiblement de leurs privilèges, sourde aux appels de détresse des plus démunis.
Mais ces appels n'ont pas seulement résonné dans le cœur de la population, ils ont également traversé les murs du Vatican.

Lors de sa visite dans le même stade, le Pape a rappelé une vérité fondamentale : "Le pouvoir n'est pouvoir qu'au service du peuple".

Les jeunes congolais semblent avoir intériorisé cette leçon, ainsi que les propos lourds de sens de l'abbé Pierre qui disait : "La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire".

Forts de cette sagesse, ils se font désormais les porte-paroles de la population congolaise, prenant position pour tous les citoyens en exprimant leur mécontentement et leur désespoir.

Cependant, en réponse à ces revendications, le pouvoir semble s'abandonner à une politique d'accusation risible et grotesque. Cherchant des boucs émissaires pour dissimuler ses échecs cuisants, il n'hésite pas à recourir à des actions aussi déplorables que des assassinats politiques.

L'exemple du député Cherubin Okende est frappant : les experts belges ont rendu des conclusions accablantes pour le gouvernement, mettant en lumière une vérité que beaucoup soupçonnaient déjà.

' dollar ekita " est un appel à la responsabilité, un cri pour la justice et un plaidoyer pour le changement. Une requête pour un pouvoir qui sert le peuple, qui assume ses échecs et qui est tenu responsable de ses actions.

Les citoyens de Kinshasa, et par extension de tout le Congo, méritent un avenir meilleur, où la gouvernance n'est pas synonyme d'oppression mais d'opportunité. Il est temps que le "dollar ekita" ne soit plus un cri de désespoir, mais un souvenir d'un passé surmonté.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Dollar-ekita-un-cri-de-famine-et-appel-a-la-justice-en-RDC.html