L'annonce de l'arrivée de Geoffroy Lejeune, une figure de l'extrême droite, renvoyé du journal Valeurs actuelles, a provoqué un véritable tremblement de terre au sein de la rédaction.
Face à la perspective de voir leur journal basculer vers l'extrême droite et perdre son indépendance éditoriale, plus de cent journalistes se sont engagés dans une grève de six semaines, établissant un record en France.
Malheureusement, malgré le soutien de plus de 650 personnalités, leur bataille a été vaine, et certains journalistes ont dû quitter le navire déstabilisé.
Arnaud Lagardère, sourd aux revendications de la grève, doit céder son journal à Vivendi de Bolloré. La dérive droitière du JDD semble inéluctable, laissant craindre une dénaturation de la rédaction et une perte de qualité de l'information ainsi que de déontologie.
La montée de l'extrême droite en France et en Europe trouve des racines profondes dans des facteurs socio-politiques et économiques, tels que la crise économique, les questions liées à l'immigration et à l'identité nationale, la méfiance envers les élites politiques et l'Union européenne, ainsi que l'utilisation habile des médias et des réseaux sociaux.
Dans ce contexte, la grève du JDD devient un symbole marquant de la montée de l'extrême droite dans les médias français et de la manière dont cette tendance peut affecter le paysage médiatique et la qualité de l'information.
La détermination des journalistes à défendre leur indépendance face à l'influence grandissante de l'extrême droite met en lumière les enjeux cruciaux auxquels la presse et la société françaises doivent faire face.
Tite Gatabazi
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