La violence de cet acte, non seulement soudain mais aussi brutal, a secoué le tissu social de la nation. En réponse, le gouvernement, cherchant à rassurer le public ébranlé, s'est engagé à organiser une enquête internationale.

Au cœur de cette tourmente, le gouvernement, dans sa hâte à apporter des réponses, a laissé échapper des indices qui pointent vers le chauffeur et le garde du corps du député Okende.

Cela s'est intensifié lorsqu'on a appris que Firmin Mvonde, le procureur général près la cour de cassation, a déclaré que la mort de Okende était due aux balles tirées de l'arme trouvée à proximité de son corps dans la voiture.

L'arme de service du garde du corps devenait ainsi un élément central de l'affaire.

Visualisez une scène de crime où des enquêteurs en uniforme examinent attentivement une voiture. À l'intérieur, le cadavre du député, avec à ses côtés une arme. Leurs visages expriment une conclusion prématurée : le garde du corps est responsable.

Cependant, un revirement inattendu est intervenu lorsque le gouvernement congolais a fait appel à un médecin légiste belge pour une contre-enquête. Le verdict de ce dernier a laissé tout le monde sans voix. Il a affirmé, preuves à l'appui, que des tirs avaient été effectués sur un corps déjà sans vie, insinuant un scénario terrifiant de meurtre maquillé.

L'expert belge a révélé que le député avait été enlevé du parking sécurisé de la Cour constitutionnelle. Son décès n'était pas dû à des balles, mais plutôt à des tortures insoutenables infligées par ses ravisseurs. Les balles n'étaient qu'un élément d'une mise en scène macabre visant à détourner l'attention.

Ces révélations ont créé une nouvelle crise politique pour le président Tshisekedi. Non seulement le verdict met en évidence l'incapacité de son gouvernement à tirer des conclusions correctes, mais il met aussi en lumière les récents remaniements au sein des services de sécurité de l'État.

Il y a maintenant des spéculations selon lesquelles ces chamboulements pourraient avoir été une réaction à l'assassinat du député Sherubin, ainsi qu'à l'amateurisme manifeste de l'entourage du président. On murmure que des purges supplémentaires sont prévues.

Cette affaire a transformé le paysage politique de la RDC, mettant en évidence les failles du système de justice et de gouvernance.

Le président Tshisekedi est maintenant confronté à un défi monumental : rétablir la confiance dans son administration et veiller à ce que justice soit rendue pour Cherubin Okende.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Le-cadavre-encombrant-de-Tshisekedi.html