Depuis que Jean Marc Kabund, figure importante de l'opposition actuelle, en avait fait les frais pour les avoir dénoncées publiquement, l'affaire a pris une ampleur inattendue.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ayant récemment indiqué qu'elle était en cessation de paiement, la question s'est rapidement transformée en une crise nationale. C'est dans ce contexte tendu que les tractations se sont délocalisées vers le Togo.

Le président togolais, Faure Gnassingbé, est sollicité pour mener la médiation, tentant de trouver une issue à cette impasse qui hante les nuits du président congolais Félix Tshisekedi.

Dans l'arrière-scène, des figures influentes s'agitent. On annonce avoir aperçu Vital Kamerhe à Lomé où il aurait rencontré Raymond Tshibanda et Jeanine Mabunda, deux proches de l'ancien président Joseph Kabila.

Ces réunions discrètes soulèvent des questions et des inquiétudes, particulièrement parmi les autres forces de l'opposition.

Les opposants tels que Moïse Katumbi, Delly Sessanga et Augustin Matata Ponyo ont ainsi alerté la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo) pour leur sécurité personnelle.

La situation en RDC est loin d'être résolue, et l'ombre du report des élections continue de planer sur le pays. Les efforts de médiation menés par le Togo pourront-ils apporter une solution ? Seul l'avenir le dira.

Ce qui est sûr, c'est que le peuple congolais attend avec impatience une issue qui garantira une démocratie solide et une paix durable.

La communauté internationale, quant à elle, observe attentivement, espérant que le dialogue et la diplomatie prévaudront sur l'intransigeance et les divisions.

Le président togolais Faure Gnassingbé lors de sa visite officielle à Kinshasa

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Le-glissement-en-RDC-La-mediation-Togolaise-s-annonce.html