L'étude, qui porte l'éloquente dénomination de "Réfugiés de génération en génération : prévenir l'apatridie par des solutions durables dans la Région des Grands Lacs", a consacré ses efforts analytiques aux réfugiés rwandais en République Démocratique du Congo, aux réfugiés congolais au Rwanda, ainsi qu'aux réfugiés sud-soudanais et congolais en Ouganda.

Fondée sur des considérations juridiques et politiques rigoureuses, cette étude novatrice soulève que la plupart des réfugiés de longue durée sont dépourvus de documents d'identité de leur pays d'origine, les mettant ainsi dans une position délicate d'exposition potentielle à l'apatridie.

La précarité de leur situation s'illustre par l'absence d'un lien juridique formel avec un État, ce qui peut aboutir à une multitude de conséquences néfastes, dont la privation des droits fondamentaux.

Les implications de cette problématique sont d'autant plus graves pour les descendants nés en exil, puisqu'ils sont potentiellement voués à une vie dépourvue d'appartenance nationale officielle.

Cette étude sert d'appel poignant pour l'action concertée et résolue des parties prenantes, dans le but de développer et mettre sur pied des solutions durables pour prévenir et atténuer l'apatridie. C'est en effet un impératif humanitaire et moral urgent que de garantir à ces individus le droit d'avoir des droits, auquel tout être humain est fondamentalement dû.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Risque-d-apatridie-dans-la-region-des-grands-lacs.html