D'après des sources crédibles, le CMI aurait fait part à la police du prétendu suicide de Kamariza. Ces sources avancent que Kamariza aurait fait une chute fatale du deuxième étage du bâtiment de la CMI à Mbuya, pendant un interrogatoire.
Cependant, cette version est contestée par un informateur militaire, affirmant que les interrogatoires se déroulent généralement au rez-de-chaussée du bâtiment dans lequel s'est produit le drame.
Connu pour son style de vie ostentatoire, notamment pour son véhicule véhicule haut de gamme immatriculé "Fred K", Fred Kamariza avait été mis aux arrêts par la CMI et le JATT quelques jours auparavant.
Les motifs exacts de sa détention demeurent incertains, bien que des rumeurs évoquent des allégations de fraude et de cybercriminalité.
Une onde de choc s'est propagée au sein de sa famille et de ses amis, d'autant que les allégations de suicide n'ont pu être confirmées de manière indépendante.
Une veillée funèbre s'est tenue à Kampala, et sa veuve envisage le rapatriement du corps de son défunt mari au Rwanda, tout en évoquant des complications concernant les documents d'identité de feu son époux, qui se trouvaient dans son portefeuille.
Le Général Major James Birungi qui, en fin d'année dernière avait effectué une mission au Rwanda, est resté injoignable par la presse locale, selon divers médias ougandais.
Ce drame ravive la douleur de la communauté rwandaise en Ouganda, autrefois cible des mêmes services de sécurité, jusqu'à une détente diplomatique récente entre les deux nations.
Affaire à suivre donc !
Jean Jill Mazuru
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