Ils ont ensuite été conduits en voitures blindées vers l'ambassade des États-Unis. Ces officiers, en mission de reconnaissance, répondent à la demande d'aide d'Haïti pour renforcer ses forces de police dans la lutte contre les gangs qui font la loi dans la capitale Haïtienne.

Vendredi dernier, des responsables des droits de l'homme de l'ONU ont dénoncé l'"extrême brutalité" des gangs haïtiens.

Plusieurs quartiers de la capitale ont été évacués la semaine dernière à la suite d'une recrudescence de la violence.

Selon Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, depuis le début de l'année jusqu'au 15 courants, plus de 2 400 personnes ont été tuées en Haïti, 950 kidnappées et 902 autres blessées.

Le Kenya s'est proposé pour diriger un effort international visant à soutenir le service de police haïtien, en sous-effectif et manquant de ressources.

Avec seulement 10 000 officiers pour plus de 11 millions d'habitants, la police haïtienne peine à contrer la violence des gangs qui règnent sur près de 80% de la capitale.

Le responsable de cette mission kenyane, le sous-inspecteur général de la police administrative, Noor Gabow, n'a pas souhaité faire de commentaires.

Surnommé par la presse "la république des gangs", haiti vit sans la terreur sous l'emprise des gangs qui sévissent principalement dans la capitale Pot-au-princes

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/Urgence-a-Haiti-le-Kenya-en-premiere-ligne-contre-les-gangs.html